C’est mon cher ami Pierre qui m’a envoyé un lien il y a quelques semaines, en disant « un lecture sympa pour les vacances? ». Et hop.
Comme souvent, on a toujours plus de plaisir à lire les livres qu’on vient de recevoir plutôt que ceux qui sont dans la pile depuis 12 mois.
J’ai donc commencé l’histoire de PriceMinister, pour la finir en deux soirées. Premier bon point donc, ca se lit avec plaisir.
J’aime bien ces livres d’entrepreneurs. Il y a toujours ce même plaisir à lire le démarrage. C’est d’ailleurs une des meilleures parties du livre. Les premiers associés, et ce travail malin qu’ils ont fait pour constituer un « stock en ligne » avant de commencer. On se mouille la chemise, on est sur le terrain, dans la rue. Une image qui peut paraître étonnante dans un monde de startup Web.
J’aime aussi cette explication claire sur le choix d’investir durant les premières années dans le marketing plutôt que dans la technologie. Ne nous trompons, quand on dit marketing ici, on parle conrètement de la vente. Il faut viser la rentabilité, donc il faut viser le nombre de transactions, donc il faut qu’on ait plus de monde sur la plate-forme, donc il faut qu’on fasse une promotion intelligente.
La technologie? Elle tiendra … jusqu’au moment où elle ne tient plus. Un choix malin, parce que de la techno fantastique sans utilisateurs, ca ne sert à rien. Et surtout, laisser le monde extérieur presser sur la techno, c’est une manière de sortir le meilleur de l’existant, de l’équipe. Bien-sûr, quand on arrive à la sur-optimisation, ca craque. Pour bien faire il faut le voir avant, ou alors être ultra-réactif. Et ca, on comprend que c’était une des forces de l’équipe au démarrage.
J’aime moins le dernier tiers du livre, et ce pour deux raisons.
D’abord, il termine en peu en queue de boudins.C’est dommage.
Et puis, il y a cette période intéressante pendant laquelle PriceMinister grandit trop vite, recrute trop. Ils s’en rendent compte, et sur 2 pages, on a l’impression de lire un consultant en magie RH qui incante. Et puis … ca passe.
Une bonne lecture donc, prenante, avec des passages sur lesquels on aimerait en savoir plus. Une belle équipe, une fantastique réussite dont on doit dire deux choses:
- OUAW.
- BRAVO !