« Les paradis fiscaux existeraient-ils, s’il n’y avait pas d’enfers fiscaux? »
Je ne sais pas qui, mais repris par mon papa.
« Les paradis fiscaux existeraient-ils, s’il n’y avait pas d’enfers fiscaux? »
Je ne sais pas qui, mais repris par mon papa.
Pas des enfers fiscaux, mais des gens qui veulent le beurre et l’argent du beurre: les services (routes, police, incendie, soins de santé…), oui, mais participer à leur financement, non… et c’est ceux qui aurait le plus les moyens d’aider au financement qui ont aussi les moyens d’éviter de payer.
Je ne suis donc pas d’accord avec ton papa…
Différence de point de vue donc, c’est normal. Je suis d’accord sur la construction de la société qui proposent des services à tous, et qu’il faut financer. Par contre, je trouve honteux l’assimilation continuel qu’on fait des personnes qui bossent aux personnes ultra-riches
Si des gens très très riches quittent un pays pour éviter des taxes, il suffit de le regarder pragmatiquement. Y a-t-il le moindre intérêt à cristalliser un débat sur leur personne? Je ne pense pas. Cela n’a pas d’intérêt financier (la proportion est trop faible), et l’image projetée est génératrice d’amalgames.
Mais si on ne peut pas lancer un débat sur le fait qu’une personne qui bosse bcp ou qu’une entreprise qui peut se développer, financent largement un système qui ne semble pas générer un effet de levier intéressant pour l’emploi ou pour le bien-être, je ne comprends pas.
Regardez le Forbes Tax Misery Index (http://www.forbes.com/global/2008/0407/060_2.html). Si le paradis est en bas, comment appelle-t-on ce qui est en haut?
Il faut arrêter de dire que les chômeurs profitent du système et que les riches veulent le beurre et l’argent du beurre.