La petite histoire de la semaine
Cette semaine, un de nos concurrents, un Goliath, a décidé de lancer une offensive de recrutement. Ils ont donc contacté quasiment toutes les personnes de notre département Customer Services en Belgique, avec l’email suivant:
D’abord, il faut souligner le travail de la recruteuse ou responsable RH. Elle a visé un coffre rempli de perles, bourré de talents. Des gens compétents, humble, avec un esprit d’équipe formidable et un sens de l’urgence au cordeau. Bravo Madame, donc.
Mais voilà, dans les PME, quand on cherche des perles, avec de belles valeurs, il se fait qu’on finit par en trouver. Et une des réactions possibles de ces perles, c’est de parler ouvertement de l’email, et de se demander ce qu’on pourrait en faire de sympa. Voilà donc que l’email m’arrive. Les idées fusent, et finalement, avec l’accord de l’équipe, on affiche l’email de la recruteuse dans notre splendide cuisine (où toute la société se marre, mange, et discute tous les midis), et je fais ce petit tweet:
Je me disais que j’allais avoir quelques retweets de mes amis, et quelques petits like sur Facebook. De fait.
Mais voilà que ce week-end, mon cousin m’envoie un petit message pour me dire que le tweet a été repris dans le journal l’Echo. Un petit encart avec pour titre « Les débauchés ont de l’humour ». Merci le/la journaliste que je ne connais pas et avec qui je n’ai donc eu aucun contact. L’encart est sympathique et reflète parfaitement ce qu’on a voulu faire , et la manière dont les petits David peuvent se battre contre des grands Goliath.
Et puis vous savez, quand on est dans une PME, qu’on recrute des perles, qu’on les forme dans un domaine que, souvent, elles ne connaissent pas encore, c’est normal qu’un jour elles puissent aller voir ailleurs. Ce n’est ni catastrophique, si c’est bien géré, ni déprimant, si on garde de bons contacts. Si une autre boîte est prête à reconnaître leur nouvelle valeur, c’est plutôt un bon signe pour les compétences de la PME. Ca me rappelle ce petit message sur Facebook, d’octobre dernier.
Et donc, mes amitiés à Annelies …