Lectures récentes (Levitt, Gladwell, Anderson, Attali)

Freakonomics: A Rogue Economist Explores the Hidden Side of Everything de Steven D. Levitt, Stephen J. Dubner

Freakonomics n’est pas un cours d’économie , c’est un livre qui donne le goût de suivre un cours d’économie. Le livre tente d’analyser des microphénomènes de la vie quotidienne et d’expliquer leurs causes et leurs effets.

Des exemples étonnants et passionants comme cette histoire de Superman qui éradique le Ku Klux Klan. Il parle des gangs, de la criminalité, de l’avortement. Ca se lit avec plaisir et délectation.

 

 

The Tipping Point: How Little Things Can Make a Big Difference de Malcom Gladwell

Comment démarre-t-on une révolution, une épidémie?

Il existe un moment clef ou le virus bascule en une contagion ou non. Une fois ce « tipping point », ce seuil, cette masse critique atteinte, il sera quasiment impossible de stopper la propagation d’une tendance.

Analyse de facteurs clés, les individus qui propagent, le contexte, et l’adhérence, le livre de Malcom Gladwell est une analyse aboutie. A nouveau, un bouquin étayé de nombreux exemples bien choisis, ca se lit comme on boit du petit lait (hum) et c’est surtout un bon outil de réflexion pour vos projets.

Un résumé du contenu sur ce site.

 

 

The long tailThe Long Tail: Why the Future of Business is Selling Less of More de Chris Anderson

C’est le bouquin super à la mode, celui que tout le monde a lu, lit, ou va lire. Le Da Vinci Code des business books, écrit par le rédacteur en chef de Wired.

The long tail désigne l’ensemble des produits des fonds de catalogue (des livres, des cd…) qui se vendent en proportion réduite mais dont la somme des ventes pourrait collectivement dépasser la vente des produits les plus vendus.

Consacré par internet (Amazon et consorts), The Long Tail est un pus qu’un phénomène, mais de multiples nouveaux business possibles. Le livre d’Anderson est passionant au début, mais tire un peu en longueur sur la fin.

 

 

Sacrés fonctionnaires ! : Un Américain face à notre bureaucratie de Ted Stanger

On peut détester le livre Ted Stanger en le trouvant tellement facile ou tellement exagéré. Ou le prendre comme un caricature, effectivement souvent exagérée, qui peut donner à réfléchir. bien-sûr, vu de la France, il doit être difficile d’accepter des crtiques venant d’un Américain. Le même livre pourrait être écrit dans l’autre sens, en parlant du système social américain, de la non-assurancemaladie, etc… Oui, mais voilà, là on parle de la France (et le livre pourrait s’appliquer à la Belgique). D’abord c’est drôle, et surout cela peut faire ouvrir les yeux sur toute cette administration à laquelle on s’est habituée, car on est né dedans et on l’entretient.

De nombreux candidats à la présidentielle de 2007 disent qu’il faut réformer l’administration publique, et qu’il ne faut pas remplacer les fonctionnaires qui partent à la retraite. Moi je ne suis pas certain qu’ils soient trop nombreux, mais je suis certain qu’avec tout ce potentiel, on peut faire beaucoup beaucoup mieux.

Sympathique donc mais pas géniallissime.

 

 

Une brève histoire de l’avenir de Jacques Attali

Jacques Attali raconte ici l’histoire des cinquante prochaines années telle qu’on peut l’imaginer à partir de tout ce que l’on sait de l’histoire et de la science. En route pour l’hyper-empire, fait d’hyper-mondialisation. Pour passer par une sorte d’hyper-conflit. Et enfin, aboutir à une hyper-démocratie.

La première partie du livre d’Attali retrace l’histoire du monde, ca déroule et c’est passionant. Ensuite, on passe dans le monde du futur, on les hypothèses réalistes et imaginaires se mélangent, mais reposent toujours sur une part de concret. L’hyper-empire d’Attali fait peur et c’est pourtant l’étape prochaine la plus concrète. Finalement, la question que je me pose en lisant le bouquin d’Attali, c’est de savoir si le monde de demain passera obligatoirement par un hyper-conflit ou si l’être humain sera assea intelligent pour atteindre plus rapidement l’hyper-démocration. Le problème de l’intelligence humaine, c’est qu’on a beau dire que l’intelligence collective est plus importante que la somme des intelligences, actuellement, l’intelligence collective a bien du mal à exister. Vision court-terme opposé à une vision long-terme, ou simplement l’être humain qui, avant de penser aux autres, pense toujours un peu à lui d’abord?

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